L’envers du décor de la transition écologique

La transition écologique ne prend pas un bon départ en Europe. À nouveau on enregistre un grand écart entre les annonces et la réalité. Celui-ci n’est pas seulement dû au sauvetage dans l’urgence de l’industrie automobile et de sa production de véhicules thermiques, alors qu’il est établi que le transport est la première source d’émission de puissants gaz à effet de serre, devançant le chauffage résidentiel, les activités industrielles et les émanations de l’agriculture.

La barque européenne déjà lourdement chargée et ce n’est pas fini

Comme si la barque européenne n’était pas déjà assez pleine, le secrétaire d’État au Commerce américain Wilbur Ross a fait part au commissaire européen Cecilia Malmström de l’impatience de Donald Trump. Un signal préludant à la réactivation des hostilités devant la lenteur des discussions engagées à la suite de la mission de Jean-Claude Juncker à Washington. Des résultats tangibles sont attendus, qui ne viennent pas et chacun en fait le reproche à l’autre.

La Terre, faudra-t-il qu’il soit trop tard ?

Les abeilles sont menacées d’extinction, les oiseaux et insectes disparaissent à vitesse vertigineuse. Nos pratiques agricoles en sont la cause, sans qu’il leur soit porté un coup d’arrêt dans ce qu’elles ont de néfastes. On avait déjà compris, avec les effets climatiques du dégagement de gaz carbonique résultant de l’activité humaine, que nous étions nos pires ennemis. Et enregistré que de puissants intérêts, liés à l’irréductible conformisme ambiant, freinaient la réaction déterminée qui s’impose sans tarder. Cela ne fait que se confirmer.